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♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50%

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Auteur Message
Juliana Evans
    { Fashion Show

Juliana Evans

●●● AGE : 22 ans

●●● JE SUIS : assistante styliste pour Vogue UK
●●● D'HUMEUR : sous la pluie ! grrr !


♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50% Vide
MessageSujet: ♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50%   ♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50% EmptyJeu 10 Sep - 10:57

      ••• juliana evans.
      - Paraît que le monde tourne pas rond, que les gens ne pensent plus que par l’argent, que l’art est devenu secondaire, que l’amour est un leurre. Spontanément je vous dirais que l’argent est roi là où la conscience est souveraine, que l’art est au premier plan pour chaque artiste qui le regarde et que l’amour est bien trop complexe pour n’être qu’un artifice. (c) adèle




      et si on apprenait à se connaître ;

      Fashion Show
      ♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50% 2vdohh1



        » Age ; 22 ans

        » Lieu de naissance ; Rio de Janeiro - Brésil

        » Métier exercé ; Assistante stagiaire pour Vogue (partie mode/stylisme)


        déterminée . douce . maligne . drôle . mystérieuse . lunatique . optimiste . créative . passionnée . dépensière . imprévisible . obstinée . têtue . curieuse . rêveuse . nostalgique . chaleureuse . sociable . bordélique . fêtard . fumeuse . convaincante . aimable . bavarde . indépendante . impatiente




      on veut plus de détails ;

      « A une époque je me sentais comme une petite marguerite au bord de l’autoroute, je voyais la vie de chacun aller à une vitesse folle, tellement vite que certains se crachaient en chemin. Et moi j’étais là, toujours aussi blanche malgré la pollution, toujours aussi intouchable à quelques mètres de la route. Je ne voulais pas les rejoindre, ils allaient trop vite pour moi et ne pensaient qu’à leur propre chemin sans imaginer une seule seconde que j’existai.
      Sans me demander mon avis, un jour on m’a arraché de ma terre et au lieu de me replanter, j’ai sentis mon corps entier atterrir sur le béton glacé de l’autoroute. C’était à mon tour. Il était trop tôt, j’en étais incapable et pourtant je n’avais plus le choix, il fallait que j’avance.»

      Je n’avais pas dormi de la nuit, les yeux rivés sur mon réveil, scrutant chaque minute, cherchant à tout prix un moyen de reculer le moment fatidique, dans quelques heures je devais lui dire au revoir. Je repensai à ce jour, il y avait de cela 1 semaine…

      L’air frais de l’hiver venait à peine de se lever. Confortablement installée dans mon lit, sous ma couette, j’observai comme à mon habitude le ciel. L’étendue bleue de la veille avait disparu, laissant place à un ciel bas et à un brouillard épais. Rien qu’à sa vue, je pouvais imaginer la froideur des matins de novembre, quand l’automne se soumet à la puissance de l’hiver. Le craquement des pas de ma mère, sur le parquet, me sortit de ma contemplation. Certaines personnes ont besoin de leur horoscope pour connaître l’issue de leur journée. Moi, le ciel me suffisait. Et vue le ciel gris et terne, je sus que la journée allait être tout, sauf bonne. Malheureusement je ne me trompais pas.

        - Il est temps de te lever, il faut que je t’annonce quelque chose

      Ma mère et son éternelle froideur, bien pire que les matins d’hiver. En dix sept ans d’existence je n’avais jamais compris d’où venait ce ton qu’elle employait à chaque fois qu’elle s’adressait à moi. La porte claqua, elle était partie. Je représentais ma mère comme étant ma source personnelle de stress. Jamais elle ne manquait une occasion de me juger, et plus les années passaient, plus on s’éloignait. Mais je m’avouai que pour une fois, elle avait éveillé ma curiosité. Qu’avait-elle à me dire un dimanche matin d’aussi important. Elle était rentrée tard du travail hier, j’étais déjà couchée et n’avais pas pris la peine d’aller la saluer, elle ne l’aurait pas fait elle.

      Sautant dans mes pantoufles, je me dirigeai dans la cuisine. Elle était là, installée devant son ordinateur portable, son énorme bol de café fumante à la main. Je me servis la même chose, mais rajoutai un peu de lait. Tout en m’asseyant à la table, je l’observai, voulait-elle me parler maintenant ? Je n’avais alors pas remarqué ses yeux rougis, ses traits tirés et sa bouche, qui formait un rictus qui m’était alors inconnu. Qu’arrivait-il … Comme si elle était capable de lire dans mes pensées, elle répondit :

        - C’est ton père. Il a eu un accident en allant à l’aéroport.

      Une série d’images s’imposèrent à moi sans que je n'eus le temps d'assimiler la phrase de ma mère. Mon père et sa joie de vivre. Mon père et son humour bien à lui. Mon père et son amour pour moi. Mon père rêvant de retourner vivre au Brésil. Mon père prospectant afin d’acheter une maison là bas. Mon père prenant ses billets d’avion. Je fermais les yeux d’un coup sec, espérant arrêter se défilement impossible.

        - C’est grave ?

      Bien sur que non, ça ne pouvait pas être grave. Mon père avait travaillé pour la marine anglaise, il était militaire, il ne pouvait rien lui arriver, encore moins un stupide accident. N'entendant pas de réponse, j'ouvris les yeux. Sa tête était baissée, je ne distinguai plus les traits de son visage, juste les larmes tomber une à une formant des echos dans son café.

      J’aurais voulu qu'elle me prenne dans ses bras, qu'elle me dise que ça allait. Mais rien.. le silence, le vide ... Et puis un cris, un cris perçant, bouleversant, déchirant mes entrailles, me laissant vide de force, lasse, mais un cris mué. Je n'étais plus la jolie petite marguerite. Je n'étais plus rien.

      Son enterrement avait eu lieu le 4 décembre à Londres, deux jours après sa mort. Quelques souvenirs me restaient de cette journée, comme des flashes. Des visages tristes, cette église austère et la mise en terre du cercueil noir. Bizarrement, aucune larme n’était sortie de mes pupilles, depuis l’annonce de sa mort. Je m’étais muée dans une sorte de silence, m’autorisant à dire le minimum.

      ***

      « Paraît qu'on a tous un manque, une page noire qu’on voudrait déchirer. Mais cette page je peux pas m’en passer moi, je la relis encore et encore. C’est tout ce qui me reste de toi. »

      UC

      ***

      « Je me suis toujours demandée ce qui poussait certaine personne à être aussi attirées par l’excès. L’excès de nourriture, de cigarette, d’alcool, de puissance, de violence. »

      UC



      et à part ça t'aime quoi dans la vie ;

      » Je m'appelle ; Adèle
      » J'ai ; 21 ans
      » J'écoute ; The Libertines - Can't Stand Me Now
      » J'adore bouquiner ; Beaucoup trop, mais je dirais Si c'est un homme de Primo Levi
      » J'affirme avoir lu reglement ; oui wiink


Dernière édition par Juliana Evans le Jeu 17 Sep - 22:37, édité 43 fois
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MessageSujet: Re: ♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50%   ♔ . j u l i a n a . e v a n s . {'50% EmptyJeu 10 Sep - 10:58

Une petite envie de refaire ma fiche de présentation lol ^^
Je change quelques petits trucs donc oubliez l'ancienne wiink
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