Retrouvailles Amor..[Rachel & Gregorio -Starbucks Coffee>La City]

Invité

Je dois avouer qu'après un an d'escapade en Espagne,quand je suis revenu à Londres,j'étais un peu paumé.Pleins de resto avaient ouverts,pleins de choses avaient changées et franchement,je m'y retrouvait pas du tout.Le lendemain de mon arrivée en Angleterre,j'étais directement allé à l'Agence pour voir si finalement,ils m'avaient,comme prévu,reservé une place pour la Fashion Week qui serai la semaine prochaine.Dès que je suis entré,une rafale de mecs et de filles,s'est jetée sur moi.Ca faisait du bien quand meme,j'avais l'impression d'etre en famille.Enfin, ma British Family quoi.J'ai eu droit evidemment à pleins d'avances du style"Tu veux que je te rappelle un peu comment couchent les Anglais?".A vrai dire,j'en avais pas vraiment envie non.J'étais revenu ici pour deux choses:ma carrière et Rachel.D'ailleurs,en parlant de celle-ci,elle ne m'a pas passé un seul coup de fil.Pour tout dire,je m'y attendais,et puis,je ne sais meme pas si elle est au courant ,quant à moi,ayant plus de nouvelles d'elle,je ne savais pas si elle était en couple ou célibataire..Si ça se trouve elle était mariée et avait douze enfants..En pensant à cette vision,je fus parcouru d'un frisson.Hors de question.Il fallait que j'arrete de penser trente secondes à elle,si je ne voulais pas foutre en l'air ma carrière...

Après avoir passé un casting,et etre evidemment retenu,je décidai d'aller faire un petit tour de mon coté ,c'est à dire "La City".J'avais remarqué hier en revenant de l'aéroport,que le quartier n'avait pas changé.Ouf.J'avais au moins quelques reperts.J'avais envie de faire pleins de choses en meme temps:prendre un café,faire du shopping(si ça c'est pas totalement gay,mais j'assume totalement,faut bien que je m'occupe un peu de moi non?Parce que franchement,le style des Espagnols...laissent à désirer,pas moyen de trouver un truc potable et mettable .),qui était à faire d'urgence si je voulais pas passer pour le ringard du coin,voir Rachel,faire la fete etc etc..
En passant devant Starbucks,je me suis dit"Mec,pourquoi pas?Ca fait tellement longtemps.."..Enfin,vous me direz,y'a pourtant des Starbucks à Madrid non?Yep,c'est vrai,mais alors j'explique le Frappuccino:pour eux,ça consiste à mettre une tonne de chantilly de tous les cotés(plus y'en a,plus ça fait rempli),ensuite il font une sorte de mixture,qui resssemblerait plus ou moins à la normal.Sauf quand on la goute,c'est pas comestible,j'ai vomi après ça.Donc bref,je suis pour la fermeture immédiate du Starbucks español.C'est pourquoi,prendre un bon,et un vrai Frappuccino,ne fait de mal à personne.J'entre,(l'endroit est bondé),puis cherche de tous les cotés comme un con pour voir si y'aurait pas une table de libre.Je sais pas,plus sans-amis tu peux pas,mais pas question que je marche en sirotant mon truc.J'aime bien déguster.Alors que je tortillais ma tete en quete d'une table,je la vis.Elle.Rachel.Mierda,elle va me voir dans cet état, avec ce style. Elle était impeccable elle.Toujours magnifique,toujours aussi classe.Elle était penchée sur son agenda et semblait completement concentrée et absorbée par son travail.Je n'avais pas envie de la dérangeais,mais en meme temps,j'avais trop besoin de la voir,de lui parler..
Je pris ma commande vite fait,tout en la dévorant des yeux.Je payai rapidement,puis me placai derrière elle.Je posai ma boisson sur sa table,mis mes mains sur ses épaules fines et féminines,puis murmurais à son oreille:

Hey,magnífica...

Invité

Après avoir enguirlandé ma débile de nouvelle assistante qui ne savait pas épeler mon nom, et ne connaissait pas l'expression "prendre un message", je l'avais viré deux minutes plus tôt, sans lettre de recommandation, lui conseillant vivement de se présenter comme vendeuse de Hot Dog ambulante dans le coin de la rue. Si elle ne savait pas faire la secrétaire correctement elle allait surement être plus compétente dans la manipulation de saucisses, ketchup et moutarde. Affalée sur mon bureau, les bras croisés la tête enfoui dans le creux de mes bras, je réfléchissais à une manière de me détendre. Ma journée se finissait plus tôt, car je devais me préparer à un nouvel entretien avec Alexander le soir même, ce qui me laissait assez d'heures devant moi, pour prendre soin de mon corps, de mes nerfs et de ma santé mentale.

Je n'avais que très peu dormi la nuit précédente, des yeux, d'un bleu pénétrant, m'obsédaient, une bouche, fine et sensuelle, ne quittait pas mes pensées. En clair je ne pouvais m'empêcher de rêver de Luke Anderson, il habitait mon esprit et ne semblait pas vouloir le quitter. Jour et nuit, son beau visage me revenait en tête mais surtout un goût ... Et donc, trop fatiguée pour attaquer l'après midi avec calme et sérénité, je décidais de descendre au Starbuck de La City, histoire de prendre des forces, me requinquer avant de repenser transactions, détournement de fonds, et McKinley.

Une fois au rez de chaussée du grand building de la société Smither&Co je hâtais le pas vers le Starbuck qui se trouvait tout près. Légèrement (vraiment très ) énervée, j'esquivais les passants, en faisant résonner mes Jimmy Choo sur le bitume. Je traversais ensuite rapidement la route, me retrouvant ainsi devant la grande double porte du café. Ayant eu vent d'un accident au niveau de la porte gauche le jour précédent, j'emprunté la droite pour attérir dans un espace bondé. Ruminant de pkus belle, ralant à tout va je commandais rapidement un Frappuccino et me dirigeais vers une petite table isolée et surtout libre. Lorsque je fus enfin assise, je sortis mon agenda pour attraper le numéro de l'agence de "secrétaires écervelées"&Co. J'attrapais mon Nokia N96, montai le volume pour couvrir le brouhahaha incessant des londoniens de bas étage, et me préparait à dégainer mes argument à cette agence dont le service était plus que déplorable.Le téléphona sonna quelques instants, avant qu'une vieille femme à la voix désagréable daigne décrocher.

Bonjour je suis Rachel Westwood, je viens de virer une de vos recrues et j'aimerais parler immédiatement à votre ...chef, si c'est comme ça que vous appelez le patron de cette boîte merdique.

Javais anoncé la couleur je n'étais pas là pour faire des louanges de leurs services bien au contraire. La vieille peau, voyant bien que j'étais plus que sur les nerfs, me passa immédiatement l'inconscient qui avait osé engagé Adelinha dites L'Incompétente que je venais de virer. Une voix, qui devait appartenir à un vieux bonhomme boursoufflé et dégarni, retentit au bout du fil.

Bonjour Monsieur, je suis Rachel Westwood. Vous ne devez pas être sans savoir que je viens de virer Adelinha une de vos secrétaires qui soi disant savait faire son boulot. Donc je vais être claire, envoyez moi votre meilleure secrétaire, celle qui a le meilleur CV et le plus d'années d'expérieces, je m'en fiche si elle a atteint les 80 ans,et je la veux pour demain. Si par hasard elle se trouve être aussi douée que l'autre débile que vous m'avez refilé vous aurez de mes nouvelles croyez moi.J'espère m'être bien fait comprendre. Au revoir.

Tout avait été dit. Je raccrochais ne lui laissant pas le temps de répondre, lui annonçant par la même occasion la couleur, on ne me la faisait pas à moi, je n'avais qu'à claquer des doigts pour faire fermer sa foutue boîte. Encore et toujours sur les nerfs, je replongeais le nez dans mon agenda. Et alors que je fus sur le point de prendre mon café pour en boire une gorgée, deux mains se refermèrent sur mes épaules et une voix suave, à l'accent espagnol que je connaissais que trop bien , me glissa une phrase à l'oreille que j'avais du entendre une centaine de fois. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines.
Puis l'inconnu qui ne l'était pas me fit face. Je le regardais, les yeux exorbités d'étonnement et d'horreur à la fois.

Gregorio?! Lui lançai-je. Mais qu'est ce que tu fais à Londres je te croyais en Espagne!

Gregorio! je n'arrivais pas à le croire, mon ex-fiancé, que j'avais "trompé", était de retour en ville et je n'étais même pas au courant. Ca avait du faire la une de la presses People, mais je ne lisais pas ce genre de magazines. Totalement sous le choc, je revoyais notre relation, défilant rapidement sous mes yeux, me faisant oublier quelques instant mon Luke par la même occasion.
Il s'assit en face de moi, avec son Frapuccino, et je ne pouvais pas le quitter des yeux il était comme un de ses fantômes dans le film avec Matthew McConaughey, mon ex était un fantôme.

Pourquoi est tu revenu Gregorio? explique moi! La dernière fois que l'on s'est vu j'avais cru comprendre que tout était fini, que je n'avais que très peu de chances de te revoir un jour! Et te voilà devant moi!

J'étais totalement déconcertée. J'avais réellement aimé Gregorio, au point de me fiancer avec lui, mais nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Il évoluait dans le mannequinat alors que je visais beaucoup plus haut que ça pour l'homme de ma vie, et son QI frôlait dangereusement celui d'une moule. Je m'en étais rendu compte à temps, et avait vite rompu mes fiançailles. Je n'avais pas su comment rompre san lui faire de mal, il était adorable, extrêmement gentil, mais toute notre histoire n'avait été que fusionnel, purement physique. J'avais donc inventé que je l'avais trompé avec un collègue fictif. Il avait gobé, courrut devant ce mensonge, et je pensais ne plus jamais le revoir. Apparemment j'étais dans le faux, totalement.

Invité

Rachel semblait carrément ..horrifiée et surprise à la fois.Surprise,je pouvais le comprendre,mais horrifiée?C'est bon,fallait qu'elle se détende..J'étais là pour la protéger maintenant..Je ne pensais pas une seule seconde qu'elle aurait pu avoir quelq'un dans sa vie,c'était juste inimaginable,enfin quoi..Je suis l'homme de sa vie,et elle sait.Elle a fait une erreur,c'est tout.Je regrette d'ailleurs d'etre parti comme ça,après tout,c'est bon,c'était qu'une humaine(meme si on aurait dit une déesse,je vous l'accorde).Je lui pardonne tout désormais,nous pourrons continuer notre relation comme avant,si ce n'est mieux.
Je m'assieds en face d'elle,avec un sourire charmeur et sexy,pour la mettre direct dans l'ambiance de l'amour.Peut-etre qu'elle avait oublié comme c'était de vivre absolu en sa compagnie,mais moi,je ne pouvais pas l'oublier.Et je voulais qu'elle le sache.

Eh bien..Chérie..Je suis revenu pour toi.

Je lui pris gentiment sa main douce et petite,ornée de rubis .

Rachel..Je n'arrive pas à t'oublier..Tu es tout pour moi..Tu as fait une erreur..Perfecto..L'erreur est humaine et je t'aime trop pour ne pas pouvoir te pardonner..

Je savais à quel point j'étais ridicule.Normalement,je ne me serais jamais abaissé à ce point pour une femme,mais là,c'était différent.Ce n'était pas n'importe quelle femme.C'était ma femme.Enfin,pas encore,c'est vrai,mais je le considérais comme telle,et elle aussi,j'en étais sur.Je savais bien que j'aurais du la prévenir et tout,mais elle avait changé de numéro ,et n'avait pas réussi à me joindre.Elle m'avait tellement manqué..Je ne voulais plus jamais la quitter,elle était parfaite et c'était une femme comme elle qu'il me fallait.Pendant mon année en Espagne,j'en avais meme parlé à mes parents,montré des photos de la belle et moi.Bref,un vrai petit couple.Evidemment,je ne leur avais pas dit que c'était fini,ça aurait été trop con,et ça aurait été avoué que j'étais vaincu.Or,ce n'était absolument pas le cas.Je croyais à notre histoire,dur comme fer,et elle aussi,j'en étais persuadé.Mais maintenant,j'étais bien résolu à la ramener avec moi à Madrid pour la présenter à mes vieux,et me marier avec elle.J'étais irrévocablement amoureux d'elle.
Malgres tout,je voulais en savoir plus sur sa vie..Après tout,n'était-elle pas ma future femme?Je devais donc connaitre un minimum de son quotidien:

Alors mi bonito,quoi de beau dans ta vie?

Invité

J'étais totalement abasourdie et quand il s'asseya en face de moi pour répondre à ma question, ma bouche s'entrouvrit légèrement, ne laissant sortir aucun son.J'écoutais attentivement ce qu'il avait à me dire. Je n'en croyais ni mes yeux ni mes oreilles. Je l'avais trompé...quelle genre de personnes pouvait pardonner un tel acte? surement pas moi,mais apparemment Gregorio si. Ce qui me confortait encore dans l'idée que nous étions bien trop différents pour nous épanouir ensemble, notre relation n'avait mené à rien et il était hors de question de retenter le coup. Il était revenu pour moi...C'est une blague? Il se fiche de moi c'est pas possible! c'était tout bonnement incroyable, je n'avais eu absolument aucune nouvelle et là...je pensais souvent à lui, je ne pouvais pas dire le contraire, il avait été une part importante de ma vie, mais je pensais avoir tourné la page...du moins je le croyais.
Il prit ma main dans la sienne, geste tendre assez inapproprié. Je n'osais pas la retirer de peur de le froisser, mais je ne me sentais vraiment pas bien dans cette position, je n'avais pas l'impression de reconnaitre Gregorio nous étions des étrangers.

Une erreur Gregorio? je t'ai trompé! Ce n'est pas une simple erreur c'est juste impardonnable.

Je ne l'avais théoriquement pas trompé, mais j'avais risqué de passer pour une garce adultère et insensible dans les journaux juste pour lui épargner une souffrance gratuite, une peine de coeur, et en même temps la une des tabloïds qui l'aurait descendu en flèche si je l'avais tout simplement largué. J'avais réussi à passer cette épreuve, je m'étais reconcentrée sur le boulot, et oubliée un instant l'amour, mais lui non. Ca avait toujours été comme ça entre nous, Gregorio m'avait toujours plus aimé que moi je l'aimais, mais je ne me doutais pas que c'était à ce point là.Je n'avais absolument plus aucun sentiment pour lui, j'avais rencontré, je l'espérais, enfin un homme qui me correspondait en tout point, je ne voulais plus de Gregorio c'était claire, Je ne l'aimais plus. Mais comment lui dire sans le heurter davantage, comment lui faire comprendre que je voulais plus de lui, que j'avais tourné la page, et continué ma vie sans lui.

Alors que je me décidais enfin à retirer ma main de la sienne pour lui parler franchement, il se montra, comme à son habitude, protecteur et bienveillant, et me demanda comment allait ma vie. Le tout accentué de Mi Bonito, expression qui m'avait toujours filé la nausée, tout comme son accent me donnait mal au crâne.

Ma vie va très bien en fait! Le boulot se passe à merveille! Bref je suis plus épanouie que jamais. J'avais délibérement sorti cette phrase pour lui faire comprendre qu'avec ou sans lui j'étais heureuse et c'était la vérité. Je trouvais quand même dommage de ne pas pouvoir rester ami avec lui, c'était clairement impossible, il était beaucoup trop sentimental pour que notre relation soit purement platonique. De peur qu'il prenne mon silence sur mes amours comme une ouverture pour me récupérer, je lui sortis le plus gros mensonge que j'avais en réserve pour refroidir ses ardeurs.

Ecoute Gregorio il faut que je te dise, lui dis je en posant à mon tour ma main sur la sienne. Je suis en couple depuis un petit moment déjà....le collègue avec qui je t'ai trompé...nous sommes ensemble maintenant, depuis que tu es parti en fait. Je baissais les yeux de peur d'affronter son regard. Je suis désolé, vraiment.

Empreinte d'un tout petit sentiment de culpabilité j'étais assez fière de moi, il avait gobé cette histoire une première fois peut être allait il la gober une seconde fois.Pourvu qu'il ne me demande pas le nom de ce chéri fictif.

[Les Feux de l'Amour made in London ^^]

Invité

Je ne pus retenir un leger sourire lorsque j'entendit la phrase de ma belle.Non poulette,ce n'était pas impardonnable...Du moins pas pour moi..Elle avouait totalement ses tords,elle se sentait mal après ce qu'elle m'avait fait,je le sentais ,peut-etre pensait-elle qu'elle ne me méritait pas..?Elle était adorable.Je redoublai meme carrément d'amour pour elle tellement elle m'ennivrait.Chacune de ses phrases ,sonnaient comme un poème à mes yeux.Et sa voix..Aucun mot n'est à la hauteur pour la décrire,c'est vous dire..Un chant d'oiseau et le son d'une sirène(TAN',ENFUIE-TOI VIIIIITE^^),bref,incomparable.Nous étions faits l'un pour l'autre en plus:elle était d'une beauté resplandissante,moi aussi,bien que ça n'avait rien à voir.Son visage,ses yeux,sa bouche,ses yeux..Tout en elle m'attirait,et j'esperai que c'était de meme de son coté,bien que,pour dire la vérité,j'en doutais pas.
Toujours un petit sourire aux lèvres,je lui répondais gracieusement:

Mais enfin..Tu ne comprends donc pas?Tu es la femme de ma vie,et si ça je ne peux pas te le pardonner,alors franchement,je ne te mérite pas..

Au moment où je m'y attendais le moins,Rachel retira sa main .Je ne ne compris pas que ça ne me prenait pas exactement la tournure que je voulais,non,moi,completement aveuglé que j'étais par l'amour,je cru que c'était simplement parce qu'elle n'aimait les démonstrations en public,elle avait surement peur des journalistes qui rodaient .
Lorsqu'elle me dit qu'elle était plus épanouie que jamais,je lui fit un grand sourire.J'en étais ravi,ravi de voir que c'était une femme indépendante dans ses affaires et qu'elle n'avait besoin de rien ni personne pour lui dire ce qu'il fallait qu'elle fasse.Ca,c'était ma Rachel.Elle était épanouie.J'étais certain que c'est en me voyant qu'elle a du se sentir mieux que jamais,je dis cela,bien sur,sans prétention,mais notre histoire était tellement forte,que franchement le contraire m'aurait étonné.Evidemment,elle ne me dit pas cela comme ça,elle avait sa fierté ...Une vraie petite tigresse..Ma petite tigresse..

Un silence s'installa alors entre nous.Je profitai de cet instant pour gouter à mon Frappuccino que je n'avais pas encore touché.Ce que je redoutais le plus avec ce genre de boisson,c'était la moustache blanche de Chantilly qu'on se tapait ensuite.Je pris donc automatiquement une serviette en papier pour me nettoyer tout ça..Pfffouuu..J'avais echappé au pire,pas la peine d'avoir l'air con devant elle.Je devais l'etre bien assez avec mes vieux vetements ..Heureusement,elle n'avait pas l'air de les avoir remarqués,peut-etre était-ce la joie de me revoir qui lui avait tout fait oublier?Plus persuadé que jamais par cette hypothèse,mon sourire s'accentua..Jusqu'à ce qu'elle lache LA bombe.Elle était en couple?Avec une autre personne que moi?Le pauvre salopard avec qui elle avait couché y'a un an?J'étais dans une colère noire.Elle avait pas perdu de temps la petite.Je me disais aussi qu'elle ne me donnait plus de ses nouvelles,maintenant je comprenais pourquoi..Elle était trop occupée à coucher avec un autre..

Je me levai,furieu,retirant par la meme occasion sa main,qu'elle avait osé poser sur la mienne tout en m'annonçant la nouvelle.Je gueulai alors:

Ah ouai?C'est vrai?C'est un de tes collègues alors hein?Comme t'as osé me faire ça?Moi qui suis revenu rien que pour toi..Je vais allé le retrouvé le sal petit salop avec qui tu m'as trompé,et crois-moi,tu le retrouveras pas dans le meme état ma jolie!

Puis,j'ajoutai avec un excès de colère incontrolé:

Mierda quoi!T'es qu'une petite trainée!Tu vaux pas mieux que les autres!

Invité

A priori Greogorio et moi n'avions pas la même définition d'adultère, tromperie et du mot impardonnable. La femme de sa vie? Il avait du se prendre un enorme coup sur la tête en Espagne, ou s'était rétamé pendant un défilé, mais là il délirait beaucoup trop pour être dans son état normal. Avant de s'envoler pour Madrid j'avais eu droit à une scène monumentale, comme quoi j'étais une traînée qui ne valait pas mieux que les autres, "una puta" comme il disait, et que je n'allais plus jamais le revoir. J'avais regretté mon geste, souhaitant garder intacte son amitié, mais jamais je n'aurais cru que ça allait prendre une tournure pareille. Encore sous le choc je ne répondais pas à son "Tu ne comprends donc pas?" voulant lui sortir Oh que non j'y comprends que dalle Gregorio, mais vraiment rien.
C'était trop pour moi, cela faisait à peine 10 minutes que j'avais pénétré dans le Starbuck, autant dire que j'étais sacrément chamboulée, surtout depuis ma rencontre avec Luke Anderson et maintenant le retour de l'ex prodigue.

Je pris une longue respiration et soufflait un bon coup. Pfouuuuu. je passais mes mains sur mon visage pour me détendre, et regardais une nouvelle fois Gregorio, que d'un oeil, pour vérifier s'il n'était pas une hallucination due au stress qui, par chance, aurait disparu. Hélas non, il était encore là et il continuait à parler. Je lui avais répondu franchement quant à mon train de vie actuel, avec ou sans Gregorio je restais la Rachel Westwood heureuse et épanouie qu'il avait toujours connue. Malgré moi, cette phrase le fit sourire et ne calma pas ses ardeurs. J'allais devoir frapper un bon coup si je voulais qu'il me laisse tranquille une bonne fois pour toutes, en essayant de causer un minimum de dégâts à son petit coeur.

Je lui ressortais l'excuse réchauffée du collègue dont j'étais tombé amoureuse. Ce prétexte l'avait fait souffir une fois, je pensais que ca ne le toucherait pas deux fois. Et bien je me trompais. Il lacha violemment ma main que j'avais délicatement posé sur la sienne, bronzée, pour mieux faire passer la nouvelle, et il me sortit une autre de ses crises monumentales dont il avait le secret. L'image que j'eus de lui quand il explosa de rage à la nouvelle? une folle en furie! Quand Gregorio s'énervait réellement sa voix pouvait dangereusement monté dans les aigus, et il gesticulait dans tous les sens, lui donnant un air de danseur étoile interprétant le lac des cygnes. Bref Gregorio était en train de me faire un sacré scène devant tout le Starbuck qui semblait bien silencieux tout à coup. Quant à moi, je l'écoutais protester avec véhémence contre ma nouvelle relation amoureuse, et virai écarlate. Je restais silencieuse pensant que protester à mon tour serait inapproprié. Puis je priais silencieusement le ciel car il ne m'avait pas demandé le nom de mon amant imaginaire, surtout après avoir dit qu'il allait lui refaire le portrait. Je continuais à le regarder, mes yeux exorbités ne reconnaissant pas Gregorio. Et d'un coup sans que je m'y attende et bien malgré moi j'explosais de rire, au moment où Gregorio tourna les talons, à la phrase que je connaissais bien maintenant : T'es qu'une petite trainée!Tu vaux pas mieux que les autres! Je m'écroulais de rire sur ma table, à cause du stress et de la pression sans doute, manquant de faire tomber mon Frappucino sur le sol, trop contente qu'il soit enfin parti. Je pouvais enfin reprendre mes esprits, repenser à Luke,et à Alexander avec qui j'avais rendez vous le soir même.