Soirée jazzy [S&J at The 606]

Soirée jazzy
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Comment on s'habille pour un concert Jazz, avec un parfait inconnu qui nous plait mais à qui on veut pas faire espérer des choses ?

Hey

Tu t’es remis de ta douche au café ?

Tu fais quoi dans la vie appart trainer au Starbuck et dans des bars de jazz ?

Au faite excuse-moi pour le retard. Mon patron a voulu se venger pour ce midi

Santé

Invité

J'avais mis du temps avant de me décider à appeler la jeune Juliana, alias la fille, qui encore inconnue, m'avait renversé 15 litres de café à l'entrée du Starbuck. J'avais hésité tout d'abord parce que je ne savais pas si ça se faisait d'inviter une jeune femme que l'on avait croisé à peine 5 minutes et parce que ça faisait une éternité que je n'étais pas sorti plus de deux semaines avec une fille. Deux semaines car mes absences à répétition à cause de mon boulot en avait découragé plus d'une. Alors pourquoi s'attacher quand on connaissait déjà la fin de l'histoire. Peut être qu'avec Juliana les choses allaient se passer autrement, mais pour li'nstant j'avais juste envie d'être amie avec elle, de la connaître un peu plus. Et même si elle était très jolie, il ne se passerait rien de plus entre nous, je n'étais psychologiquement pas près pour ça.

The 606 était l'endroit où je passais le plus de temps, et la plupart de mes soirées. La musique, du jazz, était géniale, l'ambiance excellente, et le staff adorable. Le club étant assez style décontract' javais enfilé un simple Jean Diesel et une chemise couleur unie bleue. Après cette brève aventure à La City qui s'était soldée par une rencontre aussi inattendue qu'agréable je m'étais décidé à appeler Juliana quatres heures seulement après l'incident, et malgré la rapidité de ce geste, elle avait accepté, pour mon plus grand plaisir.
Un peu (beaucoup) nerveux, de ce premier rendez vous depuis une éternité, j'avais pris une douche rapide, m'étais rasé de près et passai le reste de mon début de soirée à regarder le film Green Street qui passait sur Channel 5 juste après Grey's Anatomy.

Une fois 19h30 passé je ne pris pas la peine d'enfiler une veste, dévalai mes escaliers et me jetai presque sous les roues du premier taxi qui se présenta à ma vue. Je détestais faire attendre une jolie demoiselle, faire attendre les gens tout court d'ailleurs, et puis j'avais l'habitude de courir à l'hôpital.
J'indiquai rapidement l'adresse du 606 qui se trouvait à Chelsea au vieux pakistanais qui était mon chauffeur.
Une fois devant le club je lui filai rapidement un billet de 50 livres avant de me dirigeai vers Robert Pattinson dit "L'armoire à glace", le gros malabar qui faisait le videur, et qui en plus était un ami.

Je pénétrai donc facilement dans le club déjà bondé et allai directement m'asseoir sur un tabouret au bar, où je retrouvai un autre ami, Ed dit "W" le barman. Je lui commandai Blackstorm et une conversation mouvementée, comme à notre habitude, débuta sur la prochaine destination de W, un pays que je connaissais que trop bien, le Vénézuela.

Non mais bien sur Ed, le Vénézuela est bien connu pour ces kangourous dis je en explosant de rire, t'en as pas d'autres des comme ça?

Trop absorbée par notre conversation aui vu de l'extérieure devait friser le ridicule, ni W ni moi ne vîmes Juliana approchée de nous, je n'avais même pas remarqué sa présence à mes côtés avant que celle ci ne me "Hey!". Totalement désolé de ne pas avoir remarqué une si jolie fille, et encore totalement stressé je lui souris lui renvoyant un Hey aussi amical que le sien. Je me levai pour la saluer.

Bonsoir Juliana, je suis content que tu es pu venir!Et oui cette douche au café m'a boosté pour la journée et je dois te remercier pour ça!

Elle baissa la tête, me laissant ainsi admirer sa tenue, et détailler encore une fois ses formes. Elle était vraiment très belle.

Tu es ravissante en tout cas.Lui dis je un sourire timide en coin.

Je me rasseyais sur mon tabouret à moitié accoudé au bar, tourné vers Juliana qui s'était posée à mes côtés.Sa question me fit riere. Elle était vraiment très marrante assez spirituelle, détail qui m'avait toujours plus chez une femme. Alors que je ne voyais en cette rencontre qu'une future amitié, la liste des qualités de Juliana s'allongeait bien magré moi, rendant l'affaire plus difficile, et me stressant davantage. J'hésitais à lui dire la vérité de peur de la faire fuir, accepter mon boulot n'était pas chose facile, sachant que la plupart des londoniennes ne pensaient qu'à une chose, faire la fête et sortir avec leurs petits amis si possible. Hors j'étais dans l'incapacité d'offrir ça à une femme.

Et bien je ne suis au Starbuck que 3jours sur 7, au club 3 jours sur 7 et le reste du temps je suis interne en chirurgie au St Thomas' Hospital, rien de bien passionant, plaisantai-je.
Enfin ce n'est pas aussi trépidant que ton boulot chez Vogue je pense! Qu'est ce tu fais exactement?

Je profitai rapidement du fait qu'elle se retourne pour observer l'intérieur du club pour en faire de même. Je remarquai alors que plusieurs regards étaient braqués sur elle. Etant un habitué je savais que les belles filles fan de Jazz se faisaient rare, c'était donc tout naturel que Juliana, magnifique dans sa robe bleue, les attirent.
Elle se retourna vers moi, et sa remarque m'arracha un sourire.

C'est pas grave, je venais juste d'arriver, mentis-je, tu es toute excusée. Et puis ton pauvre patron doit en baver avec toi, la taquinai-je, si tu balances son café sur tous les étrangers que tu croises...

Lorsque W posa le verre de Juliana devant elle, elle le prit délicatement dans sa main et le leva vers moi pour trinquer, ce qui encore une fois (décidemment) m'arracha un sourire.

Santé! A une excellente soirée en perspective!

Une fois nos verres reposés j'essayais enfin d'en savoir un peu plus sur elle.

Dis moi, tu aimes le Jazz ou tu as juste accepté de m'accompagner parce que tu avais pitié du pauvre garçon aux cafés?lui demandai je avec un sourire narquois.

[Voila Voila je corrigerai toutes mes fautes demain!!]

En entrant dans le club, je sentis mes mains devenir glacées, signe que le stress prenait de plus en plus d'ampleur. Je n'étais plus qu'à quelques centimètres de lui, lorsqu'il me vit, ou plutôt m'entendit. Un magnifique sourire apparût sur son visage et je ne pus m'empecher de lui rendre. Je lui trouvai un charme dingue et la douceur qui se degageait de lui m'attirait. Merci. Je m'étais jamais sentie à l'aise face aux compliments et décidai donc de vite changer de sujet.

Accoudé au bar, sa chemise bleue remontée, laissant apparaitre ses avants bras, j'observai Seth dans les moindres details, attendant sa réponse. Son rire clair resonna alors et une fois de plus je souris, comme emportée par sa bonne humeur. Interne en chirurgie, rien que ça ! Il ne devait surement pas manquer d'ambition. Au moins un point commun. Je souris, ne le prenant pas au sérieux. Au contraire son boulot devait être plus que passionnant. Et tu voudrais te specialiser dans une branche précise ?

Oh tu sais ... Comment lui dire que je n'étais qu'une simple stagiaire. A part apporter des cafés et prendre des notes, je sers pas à grand chose. Et pourtant j'adorai mon boulot, chaque matin je me levais le sourire aux lèvres car je savais la chance que j'avais de travailler avec des personnes aussi compétantes et reconnues dans le milieu de la mode. Je travaille pour eux en tant que stagiaire styliste. Mon contrat se termine mi-aout, j'essai donc de ne pas trop m'impliquer dans la vie du magasine et de ramener les cafés à l'heure. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire après. Je pensai partir quelques semaines, voir mes parents au Brésil et revenir en ayant les idées plus claires .. A vrai dire, pour le moment, je me donnai à fond dans mon stage et je verrai bien ce qui en decoulera.

Sachant que je ne pensai qu'à ca 24h/24, je ne voulais pas parler de mon travail plus que ça.. Pour moi l'essentiel était dit. J'avais décidé de me detendre ce soir. De boire, de rire, de faire connaissance avec lui et de m'echapper le temps d'une soirée à Fred et ses cris stridents. Même si je svaais pertinament que j'allais recevoir un appel de lui, afin qu'il me rappel pour la 10ème fois que je devais passer chez Chanel demain matin et que j'avais rendez-vous à midi avec la styliste de Teen Vogue.

Je ris de bon coeur. En réalité, tout est manigancé. Chacun sa façon de procéder, dis-je en levant les epaules d'un air innocent. Je choisis mes proies.. Considère-toi comme privilégié. Bien sur c'était entièrement faux, j'avais toujours été maladroite et très peu loquace. Rien de très glamour. Obnubilée par ma passion, mon travail, les seules fois où je m'autorisai des moments de détentes c'était avec Cassie.

Le serveur déposa un verre de liquide ambré et je le levai afin de trinquer à notre soirée. Je portai ensuite celui-ci à mes lèvres. Je n'avais pas mangé depuis les sushis de ce midi et savais d'avance qu'un verre sufirait à ce que je sois saoul. Je bus donc une petite gorgée puis me lecha le haut des lèvres. Fraîche et pas trop forte, la bière était vraiment bonne.

Je posai le bock sur le bar afin de répondre à sa question. Pour être franche, les seules fois où j'ai ecouté du jazz, c'est quand mon père en mettait à fond dans la maison. Je ne suis donc pas une grande spécialiste, mais j'aime ça. J'avais été habituée dès toute petite à ecouter de tout. Au Brésil, la musique était aussi présente que le soleil. A chaque coin de rue, des groupes se formaient et de jeunes danseuses se dehanchaient sur leur rythme. J'imagine que t'es un habitué des lieux ? Il avait l'air de parfaitement connaitre le serveur.

Je bus une nouvelle gorgée tout en observant le groupe qui venait de monter sur la petite scène au fond du club. Celui-ci s'était bien rempli depuis mon arrivée. J'entendis alors les premiers accords du piano ainsi que de la guitare et reconnus un viel air de Jazz/Blues que mon père adorait.

Tu habite le quartier ? L'hopital n'était pas tout près et j'imaginais la galère qu'il devait vivre chaque atin et chaque soir, tout comme moi, si c'était le cas.

Je me sentai un peu plus à mon aise. Après tout il avait l'air adorable et il n'y avait aucune raison de stresser, nous pouvions être juste ami après tout. Je me sentai pas prête à entammer une relation et puis nous nous connaissions à peine. Je detestai ce genre monologue intérieur que chaque femme devait connaitre. Pourquoi se poser autant de question..

Je me mis à penser à ce que Cassie m'avait raconté au telephone. Quoi ! Il t'a rappelé le jour même !! Il a même pas attendu Les 3 Jours ?!! C'est louche Jul' ! C'est très très louche ! Je souris, il n'avait rien de louche, au contraire.

Après avoir bu la quasi-moitié de mon verre, je commencai à sentir les effets de l'alcool. Les inconviniants à être mince.. Mais au moins ma pseudo timidité s'était envolée. Alors parle moi un peu de toi. J'imagine que tu es célibataire, sinon tu serais pas ici avec moi. A quoi tu t'occupe pendant tes 3jours de repos ?

Je voulais en connaitre un maximum sur lui, je voulais savoir si ma première impression m'avait trompé ou non. S'il était le mec bien, gentil et intelligent que j'imaginais.

Invité

Alors que pendant un instant j'avais douté quant au fait de lui expliquer quel était mon véritable boulot, au risque de la faire fuir, toutes ses pseudos-inquiétudes s'envolèrent quant elle se montra interessée par ce que je faisais de ma vie. J'étais interne en chirurgie, ce qui impliquait un jour ou l'autre de choisir une spécialité si on ne choisissait pas la voie générale. Ma spécialité je la connaissais depuis l'âge de 5 ans.

La cardio-chirurigie, c'est la seule spécialité qui m'est toujours attirée. lui dis je en souriant, assez content qu'elle s'interesse à moi. Bizarre, d'habitude je détestais parler de moi, m'effacer c'est ce que je préfèrai faire, depuis toujours.

Mais étant un minimum gentleman et honnête je savais très bien que le monde médical était beaucoup moins attrayant que celui de la mode, et je lui posai naturellement la question principale, à savoir quel poste elle occupait dans cette immense machinerie.
Sa réponse ne m'étonna pas une seconde, elle avait l'air extrêmement jeune, elle était donc stagiaire. C'était un mode difficile, toute personne qui lisait les journaux, ou regardait de temps en temps la télé le savait.

Il faut commencer en bas de l'échelle c'est bien connu. Mais je suis sur que tu fais une excellente stagiaire , lui dis je avec un clin d'oeil. Pour ce qui est de ramener les cafés à l'heure par contre...je doute que ça a été le cas aujourd'hui!

C'était la vérité vu que la majorité du liquide avait attérit sur mon pantalon, pour mon plus grand plaisir.
Les excuses qu'elle me présenta, pour la cinquantième fois de la journée, me firent sourire. Elle n'avait absolument aucune raison de s'excuser ne serait-ce pour son minisculue retard, ou le pseudo accident de ce matin.

Je suis flatté que tu m'aies choisi. Et moi je ne rappelle pas toujours les femmes qui m'ont balancé du café dessus. Donc considère toi aussi comme une privilégiée!

Je ne me reconnaissait plus. Mon sourire ne quittait pas mon visage, il était comme fixé pour lui montrer mes dents. Et le lus étonnant, était la quantité de blagues et de compliments que je sortais à la minute. Je n'étais comme ça avec personne, à part avec ma famille, je n'avais jamais été comme ça avec personne. Je ne connaissais Juliana que depuis seulement quelques heures, même quelques minutes et pourtant...elle était déjà en train de me changer, inconsciemment. Dans un élan de curiosité, d'envie violente d'en savoir enormement plus sur elle, et de connaître les points communs qui pourraient exister entre nous, je lui demandais son point de vue sur le Jazz.

Sa réponse me parut satisfaisante dans la mesure où, mon père aussi m'avait transmis ma passion pour le Jazz, ce genre de lmusique ce n'était pas une passion pour elle, mais elle aimait un minimum, ce qui était, en soi, le plus important. Encore une fois, je ne pus m'empêcher se sourire à l'idée de savoir qu'on possédait un point cmmun, et j'étais sur qu'en cherhcant, ne serait-ce qu'un tout petit peu, on en trouverait une multitude, je le sentais.
Elle dévia la conversation sur le 606 et mes fréquentations, me laissant à peine le temps d'expliquer que le jazz signifiait beaucoup pour moi. Après tout pour ce que j'ai à dire, absolument rien d'interessant! Ca ne m'interessait pas de parler de moi, je voulais me consacrer, et me concentrer exclusivement sur Juliana.

Ouai assez, quand j'ai une rare soirée de libre comme aujourd'hui je viens ici. On va dire que cette ambiance est reposante, je suis pas très branché boîte de nuit, club privé et tout ce qui va avec. Je doutais réellement que j'avais marqué des points sur ce coup là, mais j'avais été sincère. Vu son style vestimente très ...à la pointe de la mode, j'étais certain que les bar branchés c'était son truc, je ne pouvais décemment pas lui en vouloir, j'étais assez spécial comme mec...assez décalé dans mon genre. En bref je ne rentrai dans aucune norme, et je l'avais toujours bizarrement vécu.
Enfin je voulais en avoir le coeur net et lui demandais franco quel était ses lieux de prédilections.

Maintenant dis moi quels sont tes havres de paix, puisque que tu connais le mien ... lui dis je avec un léger sourire de défi.

Je faillis rajouter un donnant-donnant.

Juliana se pencha légèrement tout en se tournant vers la scène. Un de mes groupes préféré commençait à jouer, ce qu'elle avait l'air d'apprécié. Et moi aussi d'ailleurs, je préférais la regarder elle, plutôt que la scène ce qui encore une fois ne me ressemblait absolument pas.
Elle se retourna alors vers moi, pour me poser une question.

Non je ne vis pas du tout dans le coin je suis venu en taxi, repondis-je. Je vis à Lambeth tout près du St Thomas'Hospital c'est plus pratique pour le boulot.
Je pari que toi par contre tu habites pas loin je me trompe?

Kensington et Chelsea, le quartier le plus chic de Londres, et encore une fois, comme si j'étais sur que je ne me trompais jamais, je me doutais qu'ele vivait ici, c'était comme inscrit en lettres majuscules sur son front. J'avais tellement l'impression de la connaître que s'en était....effrayant.

Elle prit une nouvelle fois son verre pour boire une gorgée et l'imita en attrapant mon coktail. Je me retournais face à Ed, qui me fit un clin d'oeil plus que révélateur sur ce qu'il pensait de Juliana. Je lui mimais un silencieux La Ferme du bout des lèvres en rigolant. J'étais totalement absorbé par mes pensées concentrées sur ce que je devais faire avec Juliana quelle tactique adoptée, amitié ou plus. Même si j'avais envisagé au départ que notre relation resterait purement amicale, en à peine quelques minutes j'étais certain qu'il en allait être autrement. Et merde !j'avais que 24 ans, fallait que je profite de la vie, et quel meilleur moyen d'en profiter qu'au côté d'une belle jeune fille, pleinde d'enthousiasme et de vitalité. Aucun! J'allais tenté le coup avec elle s'était décidé. Mais encore merde! Plus facile à dire qu'à faire, j'étais de nature timide et réserveé autant dire que sortir avec une fille, s'était comme sauter en parachute pour un mec qui avait le vertige. Bref ca allait être le parcours du combattant.

Et alors que je pensais justement à elle, Juliana me prit de cours en me posant des questions sur ma vie privée. Les yeux intantiné exorbité d'étonnement je lui répondais calmement signe que l'alcool n'avait toujours pas agit.

C'est le désert de ce côté là, c'est bien pour ça que je suis là avec toi. Oh la gaffe! Cette phrase n'était elle pas un peu...inapproprié, ambigue? oh que si!

Elle me questionna ensuite sur la semaine de repos qui m'attendait.

Honnetement! A pas grand chose! Je me repose beaucoup, et j'essaie de visiter Londres, parce que figure toi que je vis ici depuis quelques années déjà mais...je ne connais pas du tout cette ville. D'ailleurs j'aurais besoin d'un guide! Si t'es partante!

Youhou! J'avais reussi à passer un cap, un miniscule ok, mais je l'avais fait, je l'avais presque invité!
Allez encore un, vas y, fais le, VAS-Y!

Je posai tout d"un coup mon verre sur le comptoir sous l'oeil admirateur de Ed, remontai encore plus mes manches, et posai ma main sur celle libre de Juliana.

Et si on dansait?

Sans attendre une reponse, je lui prenais son verre des mains, et le posai en face de W. J'attrapai ensuite ses deux mains, puis en lachai une pour la guider jusqu'à la piste. Je me positionnai en face d'elle, pour la regarder commencer à se déhancher divinement bien.

Je te préviens Juliana, Dis je en montant légèrement la voix pour couvrir le son de la musique de fond. J'aime la musique mais je suis un mauvais danseur! Vraiment mauvais, rigolai-je.

Enfin mon coeur sautait de joie, j'avais faillit froler la crise cardiaque de peur que ce geste téméraire aboutisse à un rateau monumental. Mais ce n'avait pas été le cas pour mon plus grand soulagement.