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Work, Work, Work [ Alexander & Rachel- Vertigo 42 >La City] |
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 Sujet: Work, Work, Work [ Alexander & Rachel- Vertigo 42 >La City] Lun 8 Juin - 18:55 |
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Work,Work,Work
Jeudi-20h
____________Après avoir passé une matinée dont moi seule avait le secret, j'avais réussi à passer une après midi assez tranquille, tranquille par rapport à l'environnement chaotique dans lequel j'évoluais habituellement, tout était relatif. A 8h j'avais débuté par une réunion débriefing, obtenant la liste de nos investisseurs dont je devais prendre soin en priorité. Mr Smither, par la même occasion, en avait profité pour me tendre le dossier qui me tenait à coeur, une affaire qui allait s'annoncer longue, périlleuse et qui allait me prendre énormément de temps et d'énergie.
J'avais jonglé, pendant quatres longues heures entre rendez vous d'affaires, assurant la liaison de mes nouveaux épargnants avec le flux de demandeurs de fonds qui ne faisait qu'augmenter. La matinée s'était soldé par la constatation d'une énorme hausse de mes bénéfices, arrivant ainsi première dans le classement mis en place par Benoît, jeune trader français, friand de compétition. Si je terminais la semaine à la hausse, je risquai de monter très rapidment dans les bonnes faveurs du patron.
C'est ainsi que j'avais mérité mon après midi, qui était tout de même placé sous le signe du boulot. J'avais un important rendez vous professionnel à 20h et je me devais d'être la plus présentable possible, soignant minutieusement mon apparence. Coiffeur, manucure, pédicure, j'y avais passé la moitié de ma journée, tout en prenant soin d'étudier à fond le dossier tellement important dès que j'avais une minutes de répit. Ce que je m'apprêtais à faire, ce dossier sur lequel je bossais, serait surement l'un des plus importants de toute ma vie, et je me devais de réussir, de passer cette dure étape avec succès.Beaucoup de monde comptait sur moi, que ce soit dans le monde de la finance, et dans ma famille en général.
La secrétaire de Smither&Co avait donc pris rendez vous pour moi avec un trader de la société McKinley afin de mener ensemble la mission à bien. Smither&Co était sur le point de s'allier à McKinley pour faire plonger Westwood&Co, la société de Charles Westwood, mon père.
Il y a très peu de temps, j'avais découvert, lorsque j'avais passé un week end dans le domaine familiale, que mon père avait parseminé différents fonds spéculatifs à travers le monde, minimisant ainsi sa fortune, reposant exclusivement sur les fonds présents en Angleterre. En clair plusiseurs milliers de société, des grosses et des petites firmes, risquaient la banqueroute si personne ne se décidait à mettre fin à ses agissements. Le dur temps de crise était passé, mais il était certain que l'Angeleterre, l'Europe, ne se remettrait jamais de la faillite de toutes ses sociétés. Smither&Co m'avait mise sur l'affaire, connaissant sur le bout des doigts chaque ligne de ce dossier, et même si ça m'avait posé un certain problème au début, je n'avais plus aucun doute sur le bon choix que j'avais pris.
On avait beau s'associait avec McKinley pour une bonne cause, il n'en restait pas moins un de nos plus gros concurrents, et je me devais d'avoir le dessus sur l'autre trader, dont je ne connaissais même pas le nom, que ça soit à ce dîner ou dans les mois qui suivraient. J'allais donc essayé de le déstabiliser, le rabaisser un minimum pur qu'on puisse travailler dans de bonnes conditions. On allait passer pas mal de soirées tous les deux, alors autant bien s'entendre.
J'avais passé des heures à choisir la bonne tenue, une tenue de circonstances, celle qui le déstabiliserai. J'avais appelé, mon avocate préférée, Kelly qui était toujours de bons conseils en matière de mode, elle avait des goûts exquis. Après avoir essayé une dizaine de robes Stella McCartney, Prada, et même Dolce & Gabana, on s'était décidé pour une valeur sure. Une robe signée Vivienne Westwood ferait l'affaire, elle était sobre, classique et magnifique, mais surtout elle m'allait à ravir.Aucun homme aussi vieux, moche, aigri, et intelligent soit-il ne pourrait rester de marbre.
Je patientais donc seule, assise à une table près de la fenêtre, dans un restaurant "neutre", choisi par nos deux boss. Ils semblaient contrôler nos moindres faits et gestes. Le restaurant chic se trouvait au 42 ème étage de la plus haute tour de La City, et offrait une vue magnifique sur toute la ville. J'étais absorbé dans mes pensées, sirotant silencieusement mon Blackthorn English, attendant patiemment "le meilleur élément" de McKinley.
Puis je sentis quelqu'un se faufiler près de moi, et s'arrêter à mon niveau. Je relevai la tête pour enfin identifier celui avec qui je m'apprêtais à passer enormement de temps...Alexander Smith. Je ne le connaissais que de réputations, il était un vrai requin, et il était semblet'il le seul à pouvoir rivaliser avec moi. Ca promettait d'être très drôle, surtout qu'il avait approximativement mon âge et qu'il était très bel homme.
Je me levais pour le saluer et lui serrai la main.
Bonsoir, lui dis je en lui tendant ma main parfaitement manucurée, je suis Rachel, Rachel Westwood.
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Alexander Smith
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| Sujet: Re: Work, Work, Work [ Alexander & Rachel- Vertigo 42 >La City] Mar 9 Juin - 1:02 |
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Après un lundi plutôt tranquille, où j'avais revu une vieille connaissance, Lottie, je fus servi du mardi jusqu'à aujourd'hui jeudi, question travail! Je n'avais pas arrêté une seule minute, j'avais dû dormir à peine six heures par nuit, bref c'était l'enfer. On devait boucler les plus petits dossiers rapidement, et même en étant les moins importants, cela prenait beaucoup de temps et d'énergie.
Et hier, on m'appelle pour m'annoncer que je dois arrêter toutes les affaires que j'avais prévu, pour me concentrer sur un seul et unique dossier, et qu'un dîner professionel est prévu pour le lendemain, soit aujourd'hui.
Resté enfermé chez moi toute la journée, le nez plongé dans ce dossier où s'alignaient des chiffres, et où s'entassaient des photocopies et comptes rendus. McKinley souhaitait se débarasser d'un de ses concurrents : Westwood&co. Et ce, à l'aide d'un autre concurrent, Smither&co.
Cette opération allait s'avérer délicate. M. McKinley m'avait fait sentir qu'il avait une très bonne confiance en moi, et j'en avais une réelle preuve alors qu'il me confiait une affaire pareille. Il fallait s'allier avec l'ennemi pour combattre un autre ennemi. Très compliqué, puisqu'il allait falloir établir un statu quo entre Smither&co, et nous. Je comptais bien donner le meilleur de moi-même, et ne pas faire d'erreurs face à la concurrence-alliée.
Le dossier rassemblait beaucoup d'éléments aux sujets d'une grosse spéculation créée par Westwood, en clair il allait falloir le coincer discrètement mais efficacement pour le pousser au précipice, et que la société éclate. Cela allait prendre du temps, et j'allais devoir remplir à nouveau ma pharmacie d'aspirines.
La secrétaire m'appela dans l'après midi pour me rappeler le dîner que j'avais, ainsi que le lieu et l'heure; sans toutefois me dire à qui j'allais avoir à faire. En tout cas j'espérais qu'on allait s'entendre car sinon le travail allait devenir une réelle corvée.
Aux alentours de 18h, je lâchais enfin le dossier après en avoir pris connaissance dans son intégralité, et pris une bonne douche pour me détendre et commencer à me préparer. J'enfilais ensuite un jeans signé Armani, ainsi qu'un polo noir très simple. Je n'étais pas un grand fan de mode, mais j'avais plutôt bon goût pour m'habiller, bien que la plupart du temps je me retrouve dans le costard-cravate classique pour le bureau. Mais ce soir, je n'avais pas envie de me trouver coincé dans une chemise, avec une cravate autour du col. Les nuits étaient plutôt fraîches mais cela ne me gênait pas, je n'étais pas frileux, alors je n'emportais pas de veste.
Je garais rapidement mon Audi A5 lorsque j'arrivais sur le parking privé de la Tower 42, il était 19h45, mais le temps d'interchanger entre quelques ascenceurs pour arriver au 42è étage (le dernier évidemment sinon ça ne serait pas drôle) il me fallait bien un peu d'avance. Arrivé à destination, je vis l'inscription Vertigo 42 inscrit en dorure sur le mur. Je m'avançais et me présentait à l'accueil de façon à ce que l'on me conduise à la table où j'allais découvrir mon partenaire pour cette mission. En m'approchant de la table placée près de la fenêtre, je vis qu'une jeune femme l'occupait, je me retournais pour signaler qu'il devait y avoir une erreur, mais l'homme auquel je m'étais présenté était parti. Bon tant pis. Elle dût sentir ma présence, puisqu'elle tourna son visage vers moi. Alors non, il n'y avait pas d'erreur. Je reconnaissais cette jeune femme, elle avait créé sa réputation puisqu'elle était la seule dans ce monde d'hommes. Elle se leva, me tendant sa main, et se présenta. Ah oui, elle était aussi la fille du patron de la concurrence à écraser, un fameux détail.
Bonsoir Rachel, je suis Alexander Smith, dis-je en lui serrant sa fine main, tout en lui envoyant un léger sourire.
Elle devait avoir mon âge, et j'étais certain qu'elle était redoutable en affaires. Je me reculais d'un pas, remarquant sa tenue qui lui allait à ravir, et elle devait bien le savoir, mais les femmes appréciaient toujours un compliment lorsqu'elle s'était donnée la peine de se préparer.
Vous êtes ravissante, ajoutai-je avant d'aller m'installer en face d'elle.
Je jetai un coup d'oeil à la fenêtre, et fut saisi pendant une seconde par le vertige, avant de pouvoir savourer la vue sur Londres. Puis je portais mon regard sur elle, appuyais mes avant bras sur le table et entrecroisais mes mains.
Je vous avoue que je suis un peu surpris de me retrouver face à vous Rachel étant donné que vous êtes la fille de celui que l'on va couler, dis-je en baissant la voix sur la fin de ma phrase.
De plus, c'était la première fois que je travaillais avec une femme, et bizarrement j'imaginais que cela devait être différent d'avec un collègue masculin. En tout cas, j'espérais que nous allions arriver à nous entendre pour travailler parfaitement en équipe.
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Invité
Invité
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| Sujet: Re: Work, Work, Work [ Alexander & Rachel- Vertigo 42 >La City] Mer 10 Juin - 16:07 |
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Je lui serrai la main de manière assurée, histoire de lui montrer que malgré ma position du côté du "sexe dit faible" , je pouvais facilement être son égale, et pourquoi pas, bien meilleure. Et je ne doutais pas une seconde de ce dernier point. Lorsqu'il se présenta à moi, il confirma son identité, il était bien le Alexander Smith, et sa réputation le précédait. Ce détail, bien malgré moi, me rendait intantiné jalouse, il fallait être dure en affaire, être le meilleur, et bosser avec le meilleur de vos concurrents relevait du challenge. Mais je ne quittais pas mon but des yeux: Couler Westwood&Co et j'allais avoir besoin de Mr Smith pour ça.
Le léger sourire qu'il m'adressa, m'arracha un sourire aussi léger que le sien. Il avait beaucoup de charme, mais il devait certainement s'en douter, car il semblait détaché, à la fois sérieux et je-m'en-foutiste. Dans l'ensemble, c'était une assez bonne première impression, ça n'allait pas être trop dur de travailler des heures à ses côtés.
Une fois que nos mains s'eurent quitter il recula d'un pas pour m'envoyer un compliment "bateau" qui ne devait même pas être sincère. Tout le monde savait très bien qu'un compliment à une femme, aussi moche soit-elle, faisait toujours son petit effet. Même si je me savais assez joli, je doutai toujours quant à la sincérité qu'un homme pouvait avoir à mon égard.
Par politesse, je lui renvoyais le compliment, qu'il méritait.
Merci! Vous êtes plutôt pas mal vous aussi. Lui dis je, en affichant un très beau sourire en coin.
Il était, certes, très élégant, mais son polo ne cassait pas des briques.
Il prit place en face de mois et se tourna quelques secondes pour admirer la vue, qui m'avait captivée les minutes auparavant.
De mon côté je bus un peu de mon coktail, jusqu'à ce qu'il daigne se retournait vers moi, histoire que les choses sérieuses commencent. Il me regarda, appuya ses avants- bras sur la table et croisa ses mains. Enfin on allait attaquer la partie intéressante.
Sa question ne m'étonna guère, il n'avait été briefé qu'à moitié, et ne semblait pas connaître toutes les raisons de ma motivation a vouloir ruiné mon propre père, celles en relation avec mon enfance, et j'allais taire ce point là.
Il baissa, volontairement le ton de sa voix lorsqu'il prononça les mots "votre père" et "couler". Je n'étais pas sans coeur, j'aimais mon père, et à plusieurs reprises, malgré ma trahison, il m'avait répété maintes et maintes fois, que je restais sa petite fille, mais en plus cruelle.
Je me redressais, et reculai pour appuyer mon dos sur le dossier de ma chaise. Je croisai ensuite lentement mes jambes, posai mon verre sur la table et croisai mes bras, pour le regarder droit dans les yeux.
Je sais que ça peut paraître déroutant, Mr Smith, mais j'ai mes raisons. Je pris un air sérieux et parlai d'un ton neutre, d'une voix lente . Mon père a fait des choses très peu recommandables dans sa vie, mais il a , cette fois,dépassé les limites. Les dommages qu'il risque de causer sont beaucoup trop important pour que je ne m'en mêle pas. Même si,je vous l'accorde, il risque d'y avoir conflit d'interêt, mais c'est bien evidemment mon problème.
Je terminai, ma phrase, avec un long sourire. Il allait surement comprendre, que je n'avais aucun regret d'avoir pris cette décision.
Je me redressai pour lui faire face et posai à mon tour mes coudes sur la table pour faire reposer mon menton sur le dos de ma main.
Autant vous prévenir, je connais le dossier sur le bout des doigts, j'espère juste que vous saurez tenir la cadence.
Je gardai mon sourire en coin, comme pour lui montrer qu'on allait bien s'amuser tous les deux. Cette collaboration était un vrai challenge, à la fois une entraide et une compétition.Alexander était mon concurrent aujourd'hui et la course à la victoire s'annonçait passionante. Il n'y avait rien de mieux que la comptéition, et c'était bien pour cela que l'on était traders.
J'espérais simplement qu'il allait jouer le jeu jusqu'au bout.
Je suis désolé mais pour ne pas perdre de temps j'ai pris soin de commander pour vous. J'espère que vous aimez les truffes, elles sont délicieuses ici!Lui lançais-je dans un sourire. Si le plat ne vous plaît pas vous n'aurez qu'à le renvoyer en cuisine.
Les truffes étaient une valeur sure, le serveur était passé plus tôt me demandant si je voulais faire une surprise à mon "fiancé" en commandant pour lui. Ca avait été bien trop tentant de prendre les choses en main.Sur le coup j'allais passer pour la belle jeune femme à la poigne de fer, qui aime contrôler et diriger.Mais en bonne fan de Margaret Thatcher, je n'avais aucun scrupules à me comporter de la sorte. Je prenais ensuite le temps de détailler chaque coin de son visage, m'arrêtant plusieurs fois sur ses magnifiques dents et sa barbe naissante. Il était charmant, vraiment très charmant.
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Alexander Smith
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| Sujet: Re: Work, Work, Work [ Alexander & Rachel- Vertigo 42 >La City] Lun 15 Juin - 22:39 |
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Moi qui m'attendais à passer une soirée barbante avec un homme de vingt ans de plus que moi, je me retrouvais face à Rachel Westwood, une jeune femme de mon âge ou presque, au charme sensiblement évident. Malgré un visage assez doux, et un sourire à peine esquissé, je devinais à sa poignée de main qu'elle serait aussi redoutable que ce à quoi McKinley s'attendait.
Je la complimentais sur son apparence, et sans attendre elle me remercia, pour me complimenter ensuite. Je restais une petite seconde à la regarder, ne m'attendant pas à ce retour. Au moins, c'était clair, et elle n'était pas timide. Je baissais les yeux et les relevais tout de suite après sur son visage, où un semblant de malice s'était dessiné. Je la remerciais à mon tour, allant ensuite m'asseoir à ma place.
La vue était superbe, vertigineuse et superbe. Puis en reposant mon regard sur elle, je me demandais alors ce que la fille de Westwood faisait dans cette affaire, elle n'était pas objective par rapport à cela, et je craignais presque que cela se retourne contre McKinley. Je préférais donc lui poser une question. Je l'observais changer de position, dans un calme parfait. Elle me répondit m'appelant M. Smith. Stop.
Alexander, la corrigeai-je, glissant mon prénom avant qu'elle ne continue.
J'écoutais, concentré, à présent ses raisons, mes sourcils restant légèrement froncés. Elle termina sa phrase par un sourire, affirmant mon opinion à son sujet : bourrée d'assurance.
Très bien, alors j'oublie qu'il est votre père.
Et c'était ce que je devais faire car je trouvais tout cela assez dingue, mais après tout peut être qu'il y avait des raisons plus personnelles qu'un simple dossier, et cela ne me regardait pas, tant qu'elle ne s'attachait qu'au côté affaire quand elle travaillerait avec moi.
Elle se redressa, adoptant la presque même attitude que moi, et sa phrase m'arracha un sourire, alors que je baissais mon visage et portais pendant une seconde mon regard sur la table, avant de la regarder de nouveau sans redresser mon menton. [THE regard!Savoure!lol]
J'espère simplement que vous ne vous essouflerez pas trop vite.
Je l'avais prononcé d'une voix lente et assurée, je n'allais pas me laisser marcher dessus par elle, et surtout pas au bout de quelques minutes.
Et puis, a vouloir aller trop vite, c'était bien souvent les failles qui en ressortaient, et même si elle était surement très qualifiée, en réglant rapidement les dossiers elle risquait de laisser quelques erreurs dans notre plan. En tout cas, travailler avec elle allait ressembler à un défit plus qu'à une alliance, je le pressentais. Et puis, c'était une femme et la seule parmi les traders, alors j'étais certain qu'elle allait redoubler d'efforts pour écraser Westwood, et me passer devant. Elle n'avait pas l'esprit de compétition moins développé que nous autres, et peut être même plus justement, pour se faire reconnaître à sa juste valeur et être sur la même marche que les hommes.
J'haussais un sourcil lorsqu'elle m'annonça avoir déjà commander. Effectivement, elle ne voulait pas perdre de temps du tout! Des truffes, oui pourquoi pas, tant qu'elles étaient réussies.
Non ça ira, si vous dîtes qu'elles sont réussies ici, je vous fait confiance.
Je lui renvoyais son sourire, et me reculais au fond de ma chaise pour une position un peu plus décontractée. Je soupirais silencieusement, sentant une légère fatigue, et croisais mes bras contre mon torse.
Alors, vous sortez de quelle école?
Je préférais entamer un sujet qui se rapprochait de notre boulot sans entrer directement dans l'affaire qui nous attendait. J'imaginais que nous aurions assez de réunion, déjeuner, et dîner dont la conversation ne tournerait qu'autour de ce dossier. Et il fallait avouer qu'après l'avoir lu de A à Z, faire une petite pause là-dessus ne me ferait pas de mal.
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| Sujet: Re: Work, Work, Work [ Alexander & Rachel- Vertigo 42 >La City] |
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